Mariage et statut social de la femme en Islam

Dieu, en créant l'homme et la femme, a posé des exigences qui s'expriment par l'association des activités de l'un et de l'autre dans l'accomplissement de leurs devoirs et la réalisation de leurs droits. Sa législation ne différencie pas les hommes des femmes.

Elle accorde à tous les droits aux libertés politiques, économiques et sociales de sorte à concrétiser le bien-mieux être de l'individu de la famille et de la nation dans sa totalité.

Si l'Islam a tenu à éliminer progressivement l'asservissement des esclaves et à libérer l'homme en général de ses entraves, ce n est pas pour asservir la femme et la maintenir dans les conditions connues par ses sœurs du temps de la Jâhiliyya.

Nous observons dans notre vie moderne, depuis le vingtième siècle, des changements importants dans les sociétés arabo-musulmanes.

La femme, d'une manière générale, ne se confine pas dans sa maison. Bien au contraire, elle va à la quête de la science et à la recherche d'un travail ou d'une occupation publique parmi les hommes. C'est ainsi que de nos jours, beaucoup d'entre elles participent à la vie sociale et politique. C'est ansi que leur place dans la famille, qu'elles soient mariées ou jeunes filles, a subi des transformations évidentes et une évolution indéniable. Ces femmes n'ont pas attendu de nouvelles lois élaborées par des juristes musulmans pour faire valoir leur intelligence et leur compétence. Les exigences de la vie ont imposé ces nouvelles situations en, particulier dans les grandes villes.